Fictions

[nicky]

Voilà, j'ai écrit une fiction (enfin commencé!) et je vois qu'il n'y a pas de topic pour les textes, donc voilà! Hélas, elle est sur mon ordi à moi et non sur celui-ci...je la poste demain.
Mais ça peut vous inspirer ou pour la continuer, ou pour me donner des idées! En fait, je vous explique, j'ai décidé d'écrire une fiction en rassemblant des personnages de séries dans une même ambiance.

Le topo: Mahone (PB) doit rencontrer Tony Soprano (The Soprano)dans un casino de Las Vegas, pas n'importe lequel: le casino du Montecito(Las vegas)! Tony à des infos sur Scofield. En échange de quoi...? Alex va le découvrir!lol
Bon j'ai 4-5 pages... vous m'en direz des nouvelles! (c'est peut-être très nul comme idée, hein! lol mais bon...)

[Invité]

Vas-y Nicky, lance-toi! J'attends ta fiction avec impatience!

[nicky]

Bon bah voilà comme prévu le début de ma fiction...

Chapitre I : Arrivée au Montecito


Alexander Mahone marchait d’un pas rapide dans les rues animées de Las Vegas. Il avait rendez-vous à vingt-deux heures au Montecito. Il n’avait pas le temps de profiter de cette ville dont le nom unique incite à la fête. Les casinos étaient bondés, les voitures de luxes défilaient devant les parkings où les portiers se pressaient pour ouvrir aux riches joueurs. Le Montecito était un complexe hôtelier avec casino particulièrement luxueux. C’était l’un des plus grand de la ville. Une fontaine virtuelle inondait sa façade immense. Les fenêtres étaient éclairées par de minuscules lampes qui donnaient l’impression que le bâtiment flottait dans les étoiles. Tout en haut, à des mètres de la terre ferme, le nom de l’établissement brillait de mille feux. On ne pouvait le rater. Alex s’avança vers l’entrée où un ballet de nombreuses voitures plus somptueuse les unes que les autres se jouait autour de la fontaine de l’entrée. Les portes à deux battants était cernées d’or et le portier semblait tout droit sortit d’une carte postale. Il salua Mahone et lui ouvrit la porte.
L’intérieur était encore plus luxueux que l’extérieur. La moquette au sol portait les lettres du casino. Les lustres disproportionnés du plafond envoyaient des lumières vives sur les innombrables machines à sous qui résonnaient. Des joueurs en smokings et robes de soirée s’affairaient aux tables de jeux. Les croupiers, à l’air impassible, distribuait jetons et cartes. Des hôtesses déambulaient entre les tables, leur plateau chargé de cocktails de toutes les couleurs. De cris, des rires, des conversations ininterrompues, les pièces tombant des machines à sous, les alarmes annonçant les gagnants, tout cela envahissait Alex de toute part. Il s’avança vers le bar, s’assit et tenta de se détendre. Il tâta la poche intérieure de sa veste. Son précieux stylo noir s’y trouvait, il se sentit rassuré.
Soudain, une jeune femme s’approcha de lui. Elle était plutôt petite et affichait un large sourire.
- Bonjour ! Je suis Sam Marquez ! Je suis hôtesse au Montecito, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là !
- Euh… Je voudrais voir Monsieur Deline, s’il vous plaît…
Le jeune femme sembla un instant embarrassée. Mais elle retrouva rapidement son sourire professionnel.
- Monsieur Deline est très occupé pour l’instant… Mais je peux vous proposer…
- Pourriez-vous lui transmettre un message ?
- Heu…Bien sûr !
- Dites lui que Artie Galbo est ici…
- Ho ! C’est votre nom ? Enchantée Artie !
Alex souffla et insista.
- Dites-lui juste ça.. .Merci.
Il se tourna vers le bar, coupant court à la conversation. Il avait des doutes sur le fait que Sam transmette le message à son patron, mais rien ne coûtait d’essayer. Et puis, il n’avait pas envie de parcourir tout le casino. Autant gagner du temps.
Alex sortit son stylo noir de sa poche, le dévissa et avala rapidement une pilule. Il ferma les yeux. Un sentiment de culpabilité l’envahit. Comme toujours, mais il avait apprit à en faire abstraction. Il ferma les yeux et le visage de Pam lui apparut. Avait-il bien fait de venir à Las Vegas ? Ne voulait-il pas mettre fin à tout cela une bonne fois pour toute ? Mais il savait que sa conscience ne serait pas tranquille tant qu’il n’aurait pas attrapé Scofield. C’était comme si cette arrestation lui permettait d’effacer les erreurs de son passé. Une bonne action contre une mauvaise, ce n’est pas comme ça que ça marche ?
- Monsieur Galbo ?
Alex sursauta et se retourna. Derrière lui se trouvait un homme aux cheveux gris coiffés en arrière. Il portait un costume bleu foncé et souriait. Ses rides ne trahissaient pas son âge mais ses yeux bleus ne laissaient aucun doute sur son intelligence. Il tendit une main ferme vers Mahone.
- Ed Deline, patron de cet établissement.
- Enchanté, rétorqua Alex en serrant la main rude devant lui.
- Marchons un peu…
Sans attendre de réponse, Ed s’avança dans la foule. Alex ne put que le suivre.
- Vous avez une chambre ? Samantha Marquez est une de nos meilleures hôtesse, je l’ai chargée de vous installer dans une de nos plus belles suites. Vous disposez du buffet à volonté ainsi que de l’entrée au Lagoon Bar. Les saunas, hammam et tout ce qui s’en suit sont bien entendu à votre disposition. Si vous manquez de quoi que ce soit, n’hésitez pas à nous le signaler !
Ed parlait comme un commandant de l’armée ; un ton ferme et qui donne l’impression que quoi qu’il dise, vous pouvez faire ce que vous voulez, à vos risques et périls. Quoiqu’il dise, il semblait toujours savoir de quoi il parlait. Ce genre d’hommes qui maîtrisent tout ce qui se trouve dans un rayon de cinq cents mètres autour d’eux. Alex savait pourtant que cette conversation n’avait aucun sens. Mais personne ne devait savoir qui il était et pour quoi il était là. Ed le conduisit à travers tout le casino, saluant des clients, des gardes de sécurité, des hôtesses et toujours avec le même petit sourire. Lançant des clins d’œil à des connaissances féminines ou donnant une tape sur l’épaule des plus jeunes. Il régnait sur son casino comme un lion sur son territoire. Alex était impressionné par la prestance de cet homme qui, à première vue, ne payait pas de mine.
Ed emmena Alex vers des escaliers au dessus desquels se trouvait un jeune homme en costume noir. Il s’arrêta à sa hauteur.
- Artie, je vous présente Danny McCoy, le responsable de la sécurité de ce casino.
- Enchanté ! fit Danny en inclinant la tête.
- Danny, ce monsieur est Artie Galbo. Tu feras en sorte que son séjour se passe sans encombre…
Danny regarda Mahone de haut en bas et, après un haussement de sourcils, répondit simplement :
- Bien, Ed !
Alex se contenta d’un signe de la main.
- Bien !
Ed tapota l’épaule du jeune agent de sécurité et continua son chemin. Le couloir dans lequel ils pénétrèrent était beaucoup moins fréquenté. Ed Deline s’arrêta devant une grande porte à double battant. Il attendit que les deux serveuses passant par là soient parties, puis se tourna vers Alex.
- Bien, nous y sommes. Les salles de jeux privées sont peu nombreuses dans notre casino. Vous trouverez la personne que vous cherchez derrière ces portes.
- Merci Monsieur Deline.
- Soyez prudent agent Mahone. Les services secrets, c’est du passé pour moi mais je règle toujours mes dettes. Mais mon casino, ma réputation, voir ma vie, sont en péril dans cette affaire…
- J’en suis conscient.
- Tant mieux. Je compte sur vous pour que tout se passe comme prévu, sans encombre. Vous êtes armé ?
- Oui, je porte un…
- Peu importe ! Tant que vous avez fait ce que je vous avais demandé, il n’y aura pas de problème !
- Les numéros de série sont effacés, Monsieur…
- Appelez-moi Ed ! Allez, je vous abandonne ici. Bonne chance…
- Merci, Ed.




CHAPITRE II : Rencontre avec Tony Soprano

Alex poussa la porte devant laquelle il se trouvait et fut envahit par une odeur d’alcool et de tabac froid. L’ambiance de cette salle était l’inverse de celle qu’il venait de quitter. Pas de machines à sous bruyante, pas de lumières aveuglantes. Le bar était faiblement éclairé par un néon blanc et il n’y avait qu’une dizaine de tables de jeux. Le long du mur, des tables avec des fauteuils suffisaient au peu de monde présent. Alex s’avança vers le fond de la salle, il savait où se trouvait Tony Soprano.
Il arriva à sa table. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il eut soudain la terrible angoisse que le mot FBI ne s’inscrive sur son front. Il essayait tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Il était face à face avec le parrain de la mafia le plus recherché par les fédéraux. Mais jamais aucune preuve convaincante n’avait pu arrêter Tony Soprano. Il s’était penché en avant et étudiait Alex de haut en bas. A sa table, Alex reconnut tous ses acolytes. Tous avaient leurs visages affichés dans les bureaux des fédéraux. A droite de Tony, il y avait Silvio Dante. Un homme petit et nerveux qui avait l’habitude d’étirer sa bouche vers le bas dans un étrange rictus tout en hochant la tête. Ses cheveux noirs étaient plaqués en arrière avec une quantité de laque que Alex pouvait sentir d’où il était. A côté de lui, il y avait Paulie Gualtieri. Légèrement plus âgé, il avait les cheveux noirs, exceptés aux tempes où deux longues mèches grises étaient coiffées en arrière, parfaitement collées à son crâne. A gauche de Tony Soprano, il y’avait un jeune homme. C’était son neveu, Christopher Moltisanti, il mâchouillait un cure dent tout en examinant Alex. Et à côté, le doyen de la bande, Corrado Junior Soprano. Lui, il connaissait parfaitement les services fédéraux pour avoir été arrêté une fois. Mais Alex n’était pas sur cette affaire, il y’avait donc peu de chance pour que Junior connaisse son visage. En bout de table, Bobby Baccala. Un homme d’une corpulence impressionnante mais avec un visage qui trahissait sa bonhomie. Assit sur une chaise, juste à côté d’Alex, un visage qu’il ne connaissait pas. Un homme d’une trentaine d’année au visage méditerranéen. Il avait des cheveux noirs attachés en queue de cheval et regardait l’agent Mahone d’un œil mauvais. Alex connaissait tous les profils des hommes de Tony, il les avait étudié à nouveau avant de partir ; mais le fait que ce nouveau visage imprévu soit là compromettrait peut-être ses plans.
Si seulement il pouvait avaler une des ses pilule, là, tout de suite. Tout irait beaucoup mieux.
- T’es qui ? Lança Christopher d’un ton désinvolte.
- Artie Galbo.
Alex ne jeta même pas un regard au jeune homme et s’adressa directement à Tony. Ce dernier resta impassible un long moment avant d’ordonner :
- Furio ! Fouille-le.
- C’est qui, Tony ? demanda Christopher.
Tony le fit taire d’un geste de la main ce qui fit faire la moue au jeune homme.
L’homme assis juste à côté d’Alex se leva. Il faisait presqu’une tête de plus que lui. Il fouilla rapidement Mahone et sortit le revolver de l’étui d’un geste vif. Il le tendit à Tony. Ce dernier fit signe à Silvio de se charger de l’inspection. Pendant ce temps, Furio tenait fermement Alex qui tentait de garder un air relâché malgré la situation. Silvio leva ses sourcils foncés et reposa l’arme sur la table.
- C’est bon, chuchota-t-il à Tony.
Le visage de ce dernier se détendit quelque peu mais il ne lâchait pas Alex des yeux. Il remarqua que Junior comptait ses jetons derrière ses énormes lunettes et Alex se détendit à l’idée que le plus expérimenté d’entre eux ne se méfiait pas de sa présence. Bobby Baccala finissait son assiette, en alternant une bouchée de hamburger et un regard en direction de Mahone.
- Ed m’a parlé de toi, dit enfin Tony, mais on n’est jamais trop prudent !

Il fit dégager ses hommes afin de s’extirper, non sans mal, de sa place. Il s’approcha d’Alex et lui donna une tape sur l’épaule.
- Venez Artie…
Paulie et Silvio s’apprêtèrent suivre Tony mais celui-ci les arrêta.
- Ca va, les gars ! Buvez un coup pour moi, je n’en ai pas pour longtemps !
Et il emmena Alex dans une petite pièce derrière le bar. Il prit place derrière un bureau encombré et sorti une boîte de cigares qu’il présenta à Mahone qui refusa poliment. Tony sourit et cette expression effaça soudain toute menace sur son visage rond.
- Artie Galbo ! fit-il, je n’ai pas l’habitude de traiter avec des personnes que je ne connais pas…
- Vous m’en voyez flatté !
- Mais je connais Ed depuis des années et je lui fais confiance. Venons-en au fait : Michael Scofield et ses putains de dix millions de dollars !
En disant cela, Tony sourit de plus belle. Mahone sourit également. Leurs intérêts étaient différents mais le même homme les y conduirait.
- Quel est le plan ? interrogea Alex.
- Ha ! Vous êtes pressé, Artie ! Je comprends… Mes hommes ont apprit que Scofield se trouvait aux alentours de Panama City.
- Aux alentours ? Alex fronça les sourcils et se pencha vers le bureau. C’est un peu vague…
Tony fut légèrement surprit par cette prise de confiance de la part de son interlocuteur. Il leva les sourcils en guise d’interrogation.
- Je suis venu dans le but d’attraper Scofield pas de jouer au chat à la souris ! Si vos hommes ne sont pas capables de localiser Michael Scofield, je ne pense pas que vous me serez d’une grande utilité, Monsieur Soprano !
Tony fronçait les sourcils à présent.
- Dites donc, Artie ! Premièrement, je ne vous permet pas de parler de la sorte du travail que font mes hommes. Deuxièmement, nous connaissons tous les deux nos intérêts dans cette affaire alors autant partir sur de bonnes bases…
Alex se rendit compte que la fatigue et le stress lui jouaient des tours et il se reprit. Il inspira profondément et passa une main dans ses cheveux.
- Bien, reprit Tony. Je disais donc que Scofield serait à Panama City avec ses dollars. D’après ce qu’on sait il doit y retrouver son frère,…heu…
- Lincoln Burrows
- Oui, exact. Ils devraient y rester un moment. Ils se croient en sécurité là-bas.
- Très bien. Je prends l’avion demain à la première heure…
- Attendez, Attendez, Artie ! Pourquoi aller chercher là-bas ce qu’on peut amener ici ?
- Pardon ?
- J’ai un moyen pour que Scofield ramène ses fesses sur notre territoire plus vite que prévu.
Alex s’impatientait.
- Je vous écoute.
Tony fouilla dans les papiers sur son bureau et sortit d’une enveloppe quelques clichés plutôt flous.
- Sara Tancredi, annonça-t-il à Alex.
L’agent Mahone resta sans voix. Sara Tancredi avait été déclarée coupable de complicité lors de l’évasion de Michael Scofield de la Prison de Fox River à Joliet dans Illinois. Elle avait été en plus, jugée pour le meurtre du gardien de Fox River Brad Bellick. Mahone était toujours persuadé que c’était Michael qui était derrière cet homicide et que Sara le couvrait.
Tony retrouva son sourire face à la réaction déconcertée de Alex.
- Vous savez, Artie, je connais la moitié des juges des Etats-Unis… Sara a été relâchée pour faute de preuves convaincantes contre elle ! Nous avons l’appât…


Merci à ceux et celles qui ont eu le courage de tout lire!!! J'en ai une autre sur T-Bag, si ça vous dit?! Le problème, c'est que j'ai plein d'idées pour commencer puis après... Je lâche l'affaire! Hi!Hi!

[Invité]

Mais c'est très bien! Je ne connais pas Tony Soprano mais l'idée est intéressante!

A quand la suite?

Tu peux aussi poster celle sur T-bag!

Par contre, je veux (c'est un ordre! ) que tu termines tes histoires!!! J'm pas rester sur ma faim!

[nicky]

La suite..il me faut idée! lol en fait, j'adore écrire mais je ne suis pas très organisée (dans bcp de domaines! Hi!Hi!) Du coup, j'écris comme ça, sans avoir, à l'avance une idée de la suite. Et là...il me faut une idée pour le plan car je bloque! LOL
Lâchez toutes vos idées, je m'en inspirerais et terminerais mes histoires! lol

Pour l'histoire de T-Bag, elle est chez moi, donc je la poste ce soir mais, vous allez rire, j'ai modifié tous les noms des persos! Je l'ai commencée il y a déjà quelques mois et j'osais pas mettre les "vrais" noms des persos! lol me demandez pas pourquoi!!Saurez-vous les reconnaître?!

[Invité]

Je pense que cela va être amusant!

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